Depuis de nombreuses années, TERIA apporte son soutien à diverses associations environnementales soucieuses de protéger les espèces marines menacées en voie de disparition. Très investi, TERIA accompagne ses partenaires en menant des actions de recherche, d’éducation et de conservation autour de nombreuses espèces.
…
Requins-baleines, requins pèlerins, cachalots, baleines à bosse, requins-taupes. Ainsi que les 5 requins réputés les plus dangereux au monde : le bouledogue, le tigre, le longimane, le marteau ou encore le grand requin blanc.
TERIA est très fier de soutenir ses partenaires MEGAPTERA, APECS & LORDS OF THE OCEAN dans leurs missions.
L’association MEGAPTERA
Fondée en 1998 à Mayotte, l’association MEGAPTERA s’engage activement dans la protection et l’étude des mammifères marins. Elle développe une diversité de programmes visant à la fois la recherche scientifique, la sensibilisation du public et la conservation de ces espèces. Ces initiatives sont mises en œuvre non seulement à Mayotte, mais également dans plusieurs autres régions de l’océan Indien, notamment à Madagascar, à la Réunion, aux Seychelles, à l’île Maurice et à Djibouti.
Parmi les projets phares de l’association, on trouve des programmes d’écotourisme durable qui profitent directement aux communautés locales, tout en étant réalisés en étroite collaboration avec les autorités des pays concernés. Ces programmes visent à encourager une gestion responsable des ressources marines, tout en offrant des alternatives économiques viables aux populations locales.
Le partenariat entre MEGAPTERA et TERIA a vu le jour en 2005, à la suite de la rencontre entre Daniel Jouannet, alors président de TERIA, et Michel Vély, président de MEGAPTERA. Ce partenariat a permis de renforcer les capacités de l’association en matière de suivi des mammifères marins grâce à l’utilisation de balises satellites. Depuis, TERIA soutient de nombreuses missions dédiées au déploiement de ces balises, contribuant ainsi à la protection et à la compréhension des déplacements de ces espèces emblématiques.
En 2014, le projet MAUBYDICK est lancé pour une durée de cinq ans (2014-2018). Ce projet vise à étudier les déplacements des groupes matriarcaux de cachalots autour de l’île Maurice, leur éventuelle dispersion vers les îles voisines (Rodrigues, Madagascar, La Réunion, Seychelles, Comores) ainsi que les mouvements des grands mâles reproducteurs qui viennent s’accoupler dans les eaux mauriciennes.
La première mission, qui s’est déroulée du 19 novembre au 4 décembre 2014 sur la côte ouest de l’île Maurice, a consisté à repérer et photo-identifier les cachalots, à effectuer des prélèvements cutanés, et à déployer des balises sur certains individus. À l’époque, aucun déploiement de balises satellites sur les cachalots de l’océan Indien occidental n’avait été réalisé, et les informations sur leurs trajets migratoires étaient quasi inexistantes. Le suivi par balises, considéré comme la méthode la plus fiable, s’est avéré efficace.
TERIA, principal sponsor du projet, a financé quatre balises satellites, nommées TERIAsat1, TERIAsat2, TERIAsat3 et TERIAsat4.
Chaque année, en novembre, les requins baleines se rassemblent dans le golfe de Tadjoura, à Djibouti, où le plancton est abondant. Depuis plus de 15 ans, des écovolontaires se mobilisent pour étudier les comportements et les déplacements de ces requins au large d’Arta et dans le Goubbet.
En 2016, la mission SharkyDJ, dirigée par Daniel Jouannet, a été lancée avec pour objectif de déployer une balise permettant de collecter de nouvelles données sur le comportement des requins baleines. Grâce à ces balises, il est désormais possible de suivre l’évolution de ces animaux en termes de profondeur, durée des plongées, température de l’eau et luminosité.
Avec le soutien de TERIA, partenaire historique de MEGAPTERA, ces missions se déroulent chaque année en janvier. TERIA continue de financer les balises, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de cette espèce menacée d’extinction.
Le projet MEGARA, initié en 2014 par la Réserve naturelle nationale de Saint-Martin, l’ATE et MEGAPTERA, vise à mieux comprendre les grands cétacés dans le sanctuaire de l’océan Indien, établi par la Commission baleinière internationale en 1979. Malgré son importance, peu d’informations sont disponibles sur les mouvements de ces baleines, soulevant des questions sur leurs routes de migration et l’utilisation des courants océaniques.
Pour éclaircir ces mystères, un programme de déploiement de balises Argos a été mis en place à Rodrigues, aux Comores et aux Seychelles. Ces balises, insérées de manière indolore dans la graisse des baleines, permettent de suivre leur position lorsqu’elles remontent à la surface pour respirer. Les données sont ensuite transmises par satellite aux chercheurs pour analyse.
Bien que ces balises soient conçues pour durer plusieurs années, elles restent généralement attachées aux baleines pendant quelques semaines ou mois. Sur les 7 balises déployées, 6 ont fonctionné avec succès, fournissant des informations précieuses sur les déplacements de ces cétacés.
L’association APECS
Fondée en 1997, l’APECS (Association Pour l’Étude et la Conservation des Sélaciens) est une association brestoise dédiée à la protection des requins et des raies, des espèces souvent vulnérables et en danger. Plus qu’une simple association, l’APECS joue un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes marins dans leur ensemble.
L’association s’illustre par son engagement dans le développement des connaissances scientifiques sur ces espèces. Elle met en œuvre divers programmes de suivi et de recherche, permettant de collecter des données essentielles sur l’état des populations de requins et de raies, leur comportement, ainsi que leur rôle dans les écosystèmes. Ces recherches visent à mieux comprendre les défis auxquels ces espèces font face, notamment en raison de la surpêche, de la dégradation des habitats marins et du changement climatique.
En parallèle, l’APECS déploie des actions d’éducation et de sensibilisation à destination de différents publics, allant des écoliers aux adultes, en passant par les professionnels du secteur maritime. À travers des conférences, des ateliers, et des campagnes de communication, l’association s’efforce de faire comprendre au plus grand nombre l’importance des sélaciens pour l’équilibre des écosystèmes marins et la nécessité de les protéger.
L’expertise de l’APECS est également mise à la disposition des gestionnaires de ressources marines et des décideurs politiques. L’association les conseille et les accompagne dans la mise en place de mesures de gestion durable, en s’appuyant sur les données scientifiques collectées au fil des ans. Ces actions permettent d’influencer les politiques publiques en faveur de la conservation des requins, des raies et, plus largement, de la biodiversité marine.
Depuis 2015, l’entreprise TERIA s’est engagée aux côtés de l’APECS, devenant un partenaire précieux dans la lutte pour la préservation des espèces menacées. Fortement impliqué dans la protection de la biodiversité, TERIA soutient particulièrement le programme PELARGOS, qui se concentre sur le suivi des requins pèlerins, une espèce emblématique mais menacée. Ce partenariat illustre la convergence entre les efforts scientifiques et les responsabilités sociétales des entreprises, contribuant ainsi à un avenir où la conservation de la nature est au cœur des préoccupations.
Un géant pouvant être observé en surface dans quelques zones côtières françaises de manière saisonnière, au printemps et en été. Il s’agit le plus souvent de secteurs riches en nourriture où les requins viennent filtrer du plancton. On peut alors les croiser nageant paisiblement, le plus souvent seuls, mais aussi en petits groupes. Seuls l’aileron dorsal et l’extrémité de la nageoire caudale sont alors visibles.
En déployant des balises de suivi par satellite, l’APECS souhaite étudier les déplacements à grande échelle ainsi que ses plongées.
L’idée est de pouvoir évaluer la fidélité à certains secteurs des requins suivis, de localiser les zones qu’ils occupent en automne et en hiver et de mieux comprendre comment l’espèce utilise son habitat.
Le programme PELARGOS est lancé en 2015. Il vise à poursuivre les travaux engagés mais aussi à déployer un nouveau type de balise de suivi. Cette nouvelle balise permet une analyse des déplacements à plus fine échelle afin de comprendre comment les requins (déjà) marqués utilisent les eaux côtières françaises.
Ce programme se décompose en 3 phases annuelles :
– Déploiement des balises
– Déploiement des balises
– Analyse des données
L’association LORDS OF THE OCEAN
Passionnés de requins, ils ont souhaité sensibiliser le grand public et changer la perception que nous avons de ces animaux. Ils ont également participé à de nombreux programmes scientifiques. Prélèvements de planctons, d’ADN en apnée ou encore la récupération de données de transmetteurs sous-marins.
Pour immortaliser cette aventure humaine, une web série sur un ton jeune et décalé a été créée. Parti de Brest en janvier 2019 à bord de Mecton (voilier de 12 mètres) ils ont parcouru plus de 16000 km à la voile. Les lieux visités : les Canaries, Playa Del Carmen au Mexique, les Bahamas, le canal du Panama, l’île de Malpelo en Colombie et la côte Pacifique du Costa Rica.
Au total : 13 espèces de requins rencontrées parmi lesquels le requin bouledogue, le requin tigre, le grand requin marteau et le longimane.
Admiratif, TERIA a tenu à les encourager dans leurs démarches en leur apportant son soutien lors de ce périple de 6 mois.